Un pas de plus vers les titres de séjour biométriques
En application du règlement du Conseil de l’Union européenne (CE) n° 380/2008 du 18 avril 2008, et après l’uniformisation du modèle des titres de séjour (effective depuis 2011), la deuxième étape consiste pour les Préfectures à recueillir et insérer les empreintes digitales des ressortissants étrangers dans le composant électronique intégré au titre de séjour (Art. R. 311-2-1 CESEDA).
Cette prise d’empreintes va devenir obligatoire dans tous les départements, selon un calendrier fixé par arrêtés du ministre de l’intérieur.
Par conséquent, le dépôt simple en mairie ou par voie postale va devenir impossible et les délais de délivrance des titres de séjour vont être rallongés.
Par exception à ce principe, et en vertu de la circulaire NOR INTV1231400C du 3 août 2012, les bénéficiaires de la procédure du « guichet unique » peuvent, sur demande expresse, être exemptés de la prise d’emprunte. Cela leur permet de gagner du temps et seront directement convoqués à l’OFII pour la collecte de leur titre de séjour.
Croatie, nouveau membre de l’Union Européenne depuis le 1er juillet 2013
La Croatie étant un nouvel Etat membre de l’Union Européenne, des mesures transitoires peuvent être appliquées pour restreindre la libre circulation des travailleurs croates. Jusqu’au 30 juin 2015, les ressortissants croates salariés en France doivent détenir une autorisation de travail et un titre de séjour. Cependant, pour 291 métiers, la procédure est simplifiée.
Toutes les restrictions devront être levées 7 ans après l’entrée dans l’Union Européenne du nouvel Etat membre.
Pour rappel, à partir du 1er janvier 2014 ces mêmes mesures transitoires ne seront plus applicables aux travailleurs Roumains et Bulgares, ce qui implique qu’ils auront le même accès au marché du travail que les autres citoyens de l’Union Européenne.
La Croatie devrait rejoindre l’espace Schengen en 2015.
Simplification de la procédure pour les étrangers venant en stage pour moins de 3 mois
Les étrangers venant en stage en France (soit en tant qu’étudiant, soit dans le cadre d’une formation professionnelle) doivent détenir une convention tripartite.
Conformément à l’article R. 313-10-2 1° du CESEDA, cette convention doit être signée par le préfet du département dans lequel le stage doit avoir lieu.
La Direction de l’Immigration, par instruction du 30 mai 2013, supprime cette obligation pour les stages de moins de trois mois.
Dorénavant :