Les conditions restrictives de délivrance de la Carte Bleue Européenne sont une charge pour les employeurs, ce qui limite leur utilisation de cette procédure. Cela empêche d’améliorer la compétitivité dans l’Union Européenne.
D’où une nouvelle proposition de la Commission Européenne sur l’immigration légale, qui a pour but de remédier aux pénuries de main-d’œuvre et d’attirer des talents, grâce aux modifications suivantes :
Les dossiers aujourd’hui gérés dans un délai de 90 jours maximum, devront être traités sous 60 jours. Aujourd’hui en France, les délais varient de 60 à 90 jours.
Si les États Membres le veulent, ils peuvent proposer une procédure simplifiée, gérée sous moins de 60 jours, et nécessitant moins de démarches administratives.
Par exemple, il ne sera pas nécessaire d’apporter les preuves de l’expérience professionnelle ou des diplômes du salarié.
Les États membres (à l’exception du Royaume-Uni, du Danemark et de l’Ireland) devront transposer la directive sous 2 ans, après qu’elle soit adoptée par l’Union Européenne.
Voir la comparaison en ligne du système de chaque Etat membre et la fiche récapitulative de la Commission Européenne pour plus d’informations.